La Mission
Saints Pierre-et-Paul
"Apprendre aux hommes à éclairer leur vie par la Parole divine." Jacques Loew
Une société d'Evangélisateurs
Elle est constituée de baptisés qui annoncent gratuitement la Bonne Nouvelle de Jésus Christ aux personnes qui ne le connaissent pas.
Ils s’appellent évangélisateurs. Ils vivent en petite fraternité dans le monde, ils habitent dans des logements modestes ou prennent en charge une paroisse, assurant leur subsistance par leur travail, par la mise en commun de leurs biens.
Ils ne comptent pas sur leurs propres forces, mais sur la Parole de Jésus « Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous. » (Ac. 1, 8).
Les certitudes de la foi et le témoignage
Ils puisent leurs certitudes et leur unité dans la foi de l’apôtre Pierre et dans un témoignage placé sous le patronage de Paul: « Comme s’il voyait l’Invisible il tint ferme » (He 11, 27).
L’évangélisateur ne voit pas, il ne sait pas, il croit. « Je peux tout en celui qui me donne la force. » (Phil 4, 13). L’envoyé de Dieu, faisant l’expérience de ce rien et de ce tout, est sous la protection de la Mère de Dieu, « Notre Dame des petits et des pauvres ».
Sur ma couche, pendant les nuits, j’ai cherché celui que mon cœur aime; je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé.
Cantique des Cantiques, 3,1
Car un ami aime en son ami quelqu’un qui l’aime lui aussi.
S.Thomas d’Aquin
La joie de l’Évangile remplit le cœur et la vie de ceux qui rencontrent Jésus.
Pape François
Style de vie:
Ministère et vie fraternelle
Leur vie consiste à suivre tout l’Évangile de Jésus, en s’immergeant dans le tourbillon de l’existence quotidienne, cultivant un esprit de veille qui ne se réalise que par l’adoration et la prière. Cette vie suscite des questions qui réclament une analyse en profondeur et des réponses adéquates qu’un évangélisateur ne peut apporter tout seul.
Pour relever ces défis les évangélisateurs élaborent progressivement un projet apostolique en équipe. Sa mise en œuvre est relue régulièrement et soumise à l’évêque pour suivre ensemble la volonté de Dieu, pour s’accompagner les uns les autres dans l’humilité, pour se réjouir de la beauté d’une vie vécue au nom du Christ.
La vie fraternelle est aussi le lieu privilégié où sont partagées les tâches quotidiennes et les soucis de l’évangélisation. Les frères y apprennent la charité en recherchant la bonne entente, signe éloquent de l’amour, surtout au milieu des tensions. Elle est aussi le lieu où se révèlent les charismes personnels que chacun met au service de l’Église et du projet apostolique de l’équipe.
Relier Dieu et les hommes
La vie fraternelle déborde ainsi dans les milieux qui sont nés hors du christianisme ou qui sont déchristianisés. Partager la vie de Dieu et celle des hommes, l’une et l’autre aussi totalement que possible pour relier les hommes entre eux et les relier à Dieu, en Jésus Christ, Lui dont le nom signifie «Dieu-avec-nous», né, mort et ressuscité «afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.» (Jn 11, 52).
Une telle vie ecclésiale conduit les nouveaux croyants à rejoindre des paroisses déjà prises en charge par la Mission. Elle les fait entrer progressivement dans le sein maternel de l’Eglise. Puissent-ils, eux aussi témoigner : «Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ.» (1 Jean 1, 3).
Sur ma couche, pendant les nuits, j’ai cherché celui que mon cœur aime; je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé.
Cantique des Cantiques, 3,1
Car un ami aime en son ami quelqu’un qui l’aime lui aussi.
S.Thomas d’Aquin
La joie de l’Évangile remplit le cœur et la vie de ceux qui rencontrent Jésus.
Pape François